En me lançant, j’ai dû préparer un plan économique prenant en compte les investissements prévus. J’ai initialement prévu d’acheter un camion la troisième année et j’ai voulu me débrouiller avec le camion plateau de mon mari et ma voiture personnelle assez spacieuse en attendant. Le camion-plateau ne peut pas être amené en centre-ville de Felletin, où j’ai une place stable enfin. Et quand à la voiture, dès que les plantes commencent à bien pousser, elles sont bien plus difficiles à empiler dans les caisses. Le chargement doit être si précis et optimisé qu’il prenne beaucoup de temps, demande beaucoup d’acrobaties pas très bonnes pour le dos, et devienne petit à petit impossible avec les plantes qui prennent de l’ampleur.
L’achat d’un camion s’imposait alors plus tôt que prévu et c’est au mois de juin que je suis allée chercher mon nouveau compagnon dans les Alpes. D’occasion, aménagé de manière pratique, facile à garer partout, passant sous toutes les barrières, consommant peu. un coup de coeur, mais son prix, ainsi que ceux de l’assurance et de l’entretien, m’ont forcé à porter un nouveau regard sur les prix que je fixe pour mes plantes.
Toutefois, je ne regrette vraiment pas le gain de temps et la facilité de chargement. Quelle bonheur de ne pas ressortir à chaque fois le barnum bien lourd et de ne pas avoir peur que les caisses se renversent et abîment les plantes. Alors merci mon petit Scudo 😉
