Le début de l’année n’est pas très joyeux pour moi. Au lieu de 8 pattes, je prends en balade seulement 4 maintenant. Un bon ami est aussi parti au ciel. Alors quelques mots sur le ciel et la terre.
Ce matin, je voulais prendre une photo d’un ciel d’hiver photogénique et j’ai remarqué un avion éclairé par le soleil… puis un autre et encore un autre…et ensemble au même moment…. 13.
Bien sûr, la question m’est venue, pourquoi j’essaie de limiter mon déplacement en voiture, alors que 13…ici, dans la campagne perdue, ce n’est pas au-dessus de New York.
Mais je me suis retourné et j’ai vu les genêt à balai ; c’est un arbuste que je ne connais pas de la Slovaquie. Les Alpes forment la frontière, et nous ne le trouverons pas dans les Carpates. Ici, en Creuse, il apparaît dans tous les endroits vides et il a son rôle à jouer. Il fixe l’azote et enrichit ainsi le sol pour ses successeurs, mais elle ne vit pas longtemps. Nous, nous le laissons dans notre jardin, la deuxième et la troisième année, ils décorent magnifiquement le de mai, puis, lorsqu’elles commencent à se dégarnir et à se dessécher, nous les coupons.
Je pense que dans ce monde qui prend une drôle de direction, nous pouvons aussi être comme des genêts, occuper l’espace vide, prendre soin du sol, fleurir et, au moins un peu, sauvegarder l’espace pour les générations futures.
Sur ça, bonne année 2024 🙂